Il y a trois mois maintenant –déjà, le temps file à une allure, c’est fou-, je vous expliquais que je changeais de vie pour devenir coach sportif. Pourquoi me direz-vous ? Cette question revient souvent et c’est justement l’objet du jour !
Souvent caricaturé, souvent sous-estimé, ce métier est un VRAI métier. Et oui, il est important de le rappeler car beaucoup pensent qu’être coach sportif se résume à compter des répétitions et/ou des temps avec un chrono. Et c’est bien dommage !
Être coach sportif ne s’improvise pas, comme tout métier, il s’apprend.
Ma pratique et mon expérience ne faisait pas de moi un coach. Je n’ai jamais pratiqué avant d’entrer en formation, justement par respect pour les professionnels de ce secteur, mais aussi car je n’avais pas les compétences pour le faire.
Maintenant que c’est dit, qu’est ce qui fait que j’ai envie d’être coach sportif ?
Je suis pour certaines personnes une source de motivation, ce que dans le jargon on appelle aussi « un influenceur », j’aurais pu continuer, je compte d’ailleurs continuer, mais pour moi ce n’était pas suffisant. J’avais le sentiment d’être limitée, j’avais envie d’aller plus loin, transmettre ma motivation, ma passion, mais surtout accompagner des personnes dans leur pratique, leur apporter un savoir, une technique, des clés pour atteindre leurs objectifs.
Vous est-il déjà arrivé d’imaginer que vous gagniez au Loto et ce que vous feriez de l’argent ? Et bien, à chaque fois que je l’ai imaginé –car oui, ça n’est jamais arrivé sinon j’écrirais depuis les îles– j’ai immédiatement pensé ouvrir ma propre salle de sport, une salle où chacun se sentirait bien, accompagné et épaulé pour atteindre ses objectifs. J’ai rêvé de cela avant même d’être réellement investie dans ce domaine…
C’est une activité, du moins, un secteur qui m’a toujours attiré…
Au fil des années, le sport est devenu passion, en faire mon métier est devenu une évidence.
J’aime les valeurs du sport et principalement le dépassement de soi. Être coach c’est donner la possibilité à toute personne de pouvoir se dépasser et aller au delà de ce qu’elle pensait être capable d’accomplir.
Auparavant, je travaillais dans les ressources humaines et paradoxalement la relation humaine était plus conflictuelle que constructive. Et c’est une des raisons qui font que j’ai choisi ce métier.
Etre coach, c’est partager et transmettre son savoir à l’autre. C’est faire appliquer les bonnes méthodes dans les meilleures conditions qui soient. C’est un métier de partage !
Ce que j’aime aussi de ce métier c’est qu’aucune journée ne se ressemble, en grande partie grâce aux différentes personnes qui la composent. Certains font du sport pour se détendre, d’autres pour garder la forme ou perdre du poids, ou encore pour une réelle préparation physique pour certains. C’est cela qui fait la grandeur mais aussi la complexité de ce métier, car il faut s’adapter à chaque individu, chaque problématique.
En effet, le coaching, l’entrainement, n’est pas une science exacte. Il n’y a pas une seule vision des choses, chaque coach transmet sa pratique, sa philosophie, son expérience. Ceci explique que tous les coach n’ont pas la même façon d’exercer. Si c’était si simple, si scientifique, il n’y aurait qu’une seule méthode dans un seul bouquin que tout le monde pourrait appliquer à la lettre et de manière arbitraire. J’aime à penser qu’en maitrisant la technique et en ayant des connaissances assez larges, je serai libre d’appliquer mes méthodes pour que chaque personne coachée puisse atteindre ses objectifs.
Chaque jour me conforte que j’aime ce métier. Certains diront que les coach sont sadiques…j’en ris souvent d’ailleurs, le fameux « c’est un mal pour un bien ». Ce que je retiens surtout c’est qu’après chaque coaching, intense, moins intense, la personne est reconnaissante, heureuse d’avoir « réussi à tenir le coup », heureuse de s’être bougée, peut-être même de s’être surpassée, et à chaque fois, elle me remercie. Se sentir utile et surtout partager ce sentiment de satisfaction, c’est ce qui fait que je veux être coach sportif.