Lorsque je parle « protéines », on me répond systématiquement « viande ».
- « Tu ne manges pas assez de protéines »
- « Oui je sais, mais je n’aime pas la viande »
Mais les protéines ne se résument pas à la viande, loin de là.
Pourquoi les diversifier ?
Il existe plusieurs raisons qui amènent à la diversification des sources de protéines.
- D’un point de vue nutritionnel, diversifier ses sources de protéines permet une meilleure assimilation de celles-ci. Sans rentrer dans trop de détails scientifiques, nous ne sommes pas là pour cela, cela permet également de varier les ratio des différents acides aminés. Il existe 22 acides aminés protéinogènes dont 9 sont dit essentiels.
- D’un point de vue gustatif, cela permet de varier les saveurs, les textures et donc les plaisirs. Rendre son alimentation la plus variée possible et empêcher la routine.
- D’un point de vue environnemental : réduire sa consommation de viande rouge a un impact positif sur l’environnement en terme d’émissions de gaz à effet de serre.
Comment les diversifier ?
Protéines animales
- Viande rouge : boeuf, foie, etc.
- Viande blanche : dinde, poulet, etc.
- Poissons : saumon, cabillaud, thon, morue, sardines, fruits de mer, etc.
- Produits laitiers : fromages (parmesan, gruyère, edam,…), fromage blanc, etc.
- Oeufs (Cf. #20 – « Il ne faut pas manger plus de 4 oeufs par semaine »)
Protéines végétales
- Soja et tofu
- Lentilles
- Quinoa
- Pois cassés
- Pois chiche
- Haricots rouges ou blancs
- Oléagineux : amandes, graines de chia, cacahuètes, etc.
Ces listes sont évidemment non exhaustives.
En variant les sources de protéines, vous variez également vos sources de lipides et de glucides, puisqu’aucun aliment n’est exclusivement composé de protéines. (Cf. #121 – Les bases de la nutrition – fiche mémo).
Ne résumez plus les protéines à la viande, consommez en sous d’autres formes avant d’envisager d’éventuelles poudres de substitution.