Vous connaissez ce genre de personnes qui veulent le contrôle sur tout, qui se font des noeuds au cerveau h24, qui envisagent toutes les situations en toutes circonstances, qui aimeraient pouvoir tout planifier dans les moindres détails que ce soit dans leur vie personnelle ou leur vie professionnelle ?
Je fais partie de ces personnes.
Pourquoi ?
Parce qu’en contrôlant au maximum les choses, j’éprouve la sensation que rien ne peut m’atteindre.
Je me trompe.
Il s’agit finalement d’un confort artificiel. Puisqu’on a beau essayer de tout contrôler, la vie c’est aussi, et surtout, des aléas. Vouloir tout anticiper peut s’apparenter à se saboter et ne laisser aucune place à de bonnes surprises.
Savoir lâcher-prise permet de relâcher cette pression permanente et accepter qu’on ne maitrise pas tout. D’un tempérament perfectionniste, j’y travaille encore.
Aujourd’hui, j’arrive à trouver un juste milieu en maitrisant au maximum ma vie professionnelle, zone de contrôle quasi permanent, et en me laissant porter par la vie côté personnel, zone de lâcher-prise. Cet équilibre me convient et contribue à mon épanouissement personnel global.
Un Commentaire sur “#248 – Accepter de ne pas pouvoir tout contrôler, tout anticiper”
Je suis comme toi, j’ai besoin de contrôler, pour moins stresser. J’aime savoir où je vais et quand j’y vais. La routine me sécurise. Mais, je travaille avec des enfants : la spontanéité c’est mon métier ! Je ne décide pas où je travaille, quand je travaille (et donc avoir son emploi du temps à la dernière minute est source de stress pour moi) ni avec qui. Mon métier est un gros facteur de stress. Mais ma vie perso l’est aussi. Je m’occupe seule de mon fils la semaine, j’ai la charge de tout le quotidien. Préparer et anticiper est obligatoire pour ne pas se retrouver déborder. Contrôler cet aspect est sécurisant pour moi et pour mon fils mais avec un enfant, on ne contrôle jamais tout ! Chaque aléa est source d’un stress que je communique à mon enfant ! Le matin par exemple, quand il parle au lieu de manger, que le temps passe et qu’il n’est pas prêt, qu’on part en retard (j’ai 45mn d’autoroute avec des bouchons et je n’ai que 10mn de latitude avant d’arriver en retard)…je m’énerve, je crie : le stress du retard, de la route qui m’attend et lui qui brasse du vent de stress, son cerveau embrouillé qui ne sait plus ce qu’il doit faire…ce qui m’énerve encore plus ! Le serpent qui se mord la queue ! Quand il sera plus autonome, peut-être arriverais-je mieux à lâcher prise, là, c’est pas gagné…