Anonyme
Celui dont je me souviens immédiatement remonte au collège. Il pleuvait ce jour-là. J’avais de nouvelles chaussures, un sac de cours porté épaule pesant 15 tonnes et un jean clair. En rang dehors, ma meilleure amie à mes côtés, on attend de rentrer en classe pour la première heure de cours. Pour aller dans la classe, il fallait descendre une petite pente.
Dans cette pente, trempée, j’ai glissé vers l’arrière. Ouf, je me rattrape à ma meilleure amie. Mais peut-être un peu fort, parce qu’en me tirant à son bras, je bascule en avant…
J’aurais sans doute préféré tomber sur les fesses, mais non.
La pente et mon sac lourd ont augmenté la gravité qui m’attirait déjà vers le bas de cette pente. Je me suis retrouvée avec le haut du corps parallèle au sol, fonçant tout droit sans pouvoir m’arrêter, jusqu’à ma chute, ou mon étalement.
Je me retrouve étendue à la fois sur le béton et dans la boue, dès 8h du matin.
Ma meilleure amie, qui n’arrivait pas à s’arrêter de rire de la situation, m’a accompagnée dans les toilettes pour me rincer. Légèrement blessée à la main et au genou, mon amour propre à 36 pieds sous terre, je ne peux finalement m’empêcher de rire, repensant à la scène. Ca nous a fait la journée. Et encore aujourd’hui, plus de 10 ans après, on en pleure de rire quand on y pense.
MARINI Sabine, 29 ans. Instagram : @toutestcontradictoire
Souvenir de colonies de vacances à la patinoire.
Depuis plusieurs jours, ma copine avait remarqué un garçon du village et il l’avait remarqué aussi ! Sauf que l’on était en colonie de vacances et que ce n’est pas si simple de sortir ni d’échanger quoi que ce soit avec l’extérieur.
Activité patinoire, et à notre grande surprise il était présent ainsi que tous ses copains. Ma copine et moi, on était accrochées à la rambarde en avançant tout doucement. Et lui maitrisait beaucoup mieux le patin. Il passait, repassait, faisait des demi tours, des dérapages…. Et poussé par ses copains (on les entendait), il a décidé de passer à côté de nous, à réaliser un magnifique demi tour, et avec grâce s’est appuyé à la rambarde sauf que la rambarde était trop loin et il s’est étalé comme une crêpe au ralenti !!! On est tellement parti en fou rire (et ses copains aussi) qu’on est même pas arrivé à lui demander s’il ne s’était pas fait mal. Il y a plus de 15 ans et encore aujourd’hui quand je vais à la patinoire, je souris à chaque fois !!
C’était pendant ma formation de coach sportif. Je m’entrainais dans une salle inhabituelle avec une amie (coucou Sarah si tu passes par là ^^). Séance cuisses et fessiers à fond, sa préférée, pas la mienne. On était bien lancées. On devait être au 3/4 de la séance.
Elle me propose de tester une machine que je n’ai pas habituellement dans la salle où je m’entraine : le gravitron. C’est cette machine où on a un pied au sol, l’autre sur une plateforme et on appuie comme si on montait une marche (sans vraiment monter). Je sais pas d’où m’est venu l’idée de mettre les deux pieds en même temps et surtout…de lâcher les mains. J’ai été littéralement catapulté par la machine en essayant tant bien que mal de retenir ma chute. J’ai failli me retrouver à l’autre bout de la salle avec mes conneries. Je ne me suis pas fait mal et heureusement, je suis alors partie dans un fou rire, je m’imaginais la scène. J’aurais aimé que cela soit filmé tellement ça a dû être drôle à voir. Et ma pote, plié en deux de rire, me dit « on aurait dit une grenouille ». C’était parti pour plus de 15 minutes à se tordre en deux tellement on rigolait ; et encore aujourd’hui, en écrivant, je me marre autant que ce jour là. Un très bon souvenir, ridicule mais si drôle.
Un Commentaire sur “#198 – Racontez moi votre plus gros fou rire”
Fait tous pour rire à la vie .