Une amie m’a appelé récemment, un dimanche après-midi en plein bad, le genre de moment où il fait gris dehors et où rien ne va et m’a dit pour conclure son mal-être : « je pense que je ne serai jamais heureuse ».
J’ai dans un premier temps essayé de comprendre pourquoi elle me disait ça, qu’est ce qui pouvait faire que ce jour là elle puisse penser ça. Elle remettait en cause sa vie professionnelle, ses projets, etc. Elle était en plein bouleversement professionnel et par effet domino, en plein bouleversement personnel. A ses problèmes identifiés, elle savait ce qui n’allait pas, ce qui en soit est déjà une bonne chose, elle avait des solutions, des portes de sorties, encore mieux ! Elle n’était donc pas dans une impasse mais bien dans une situation de changement global, qui certes peut être déstabilisante, voire effrayante, mais surtout pas déprimant. Il n’est pas plus déprimant et frustrant qu’une situation inconfortable pour laquelle on n’a aucune solution. Ce n’était de toute évidence pas son cas à cet instant précis.
J’ai donc décidé d’insister sur ce point : elle avait des portes de sortir, elle n’avait plus qu’à se faire confiance et les ouvrir.
Puis, je lui ai expliqué une chose : le bonheur est un état d’esprit, pas un but à atteindre. On ne se réveille pas un matin, en se disant : « ah bah ça y est, enfin, je suis heureuse. », on le décide. On pose des briques, on lève la tête, on se donne les moyens d’être heureux. Vous construisez votre propre bonheur.
Avec des petites choses du quotidien, je vous en parlais en janvier :
« Je profite de chaque instant, cela serait cu-cul de dire « comme si c’était le dernier », mais on n’en est pas loin.
J’apprécie les petits bonheurs et les surprises de la vie, surtout les bonnes ^^. Je m’adapte aux aléas, me dit que rien n’arrive pas hasard, et même si sur le moment ça me soule ou me déstabilise, c’est que cela devait se passer ainsi, certainement pour du mieux.
Je lève la tête lorsque je me balade en ville, admire l’architecture, les couleurs dans le ciel
J’allume une bougie en rentrant chez moi.
Je chante sous la douche sans me préoccuper des fausses notes.
Je ris sans retenue si j’en ai envie, parfois toute seule dans le tram sans me soucier du regard des gens.
Je brunch avec mes amis sans culpabiliser.
Je bois une bière dans un bar autour d’un brainstorming en pleine semaine.
Je me fais des plats régressifs, coquillettes et jambon mouliné.
Je fais des conversations entières en GIF avec ma soeur.
Je fais du sport par plaisir et pas parce qu’il le faut.
Je photographie mentalement les moments où je me sens bien, au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes et aime à les remémorer sans pour autant être nostalgique.
Vivre l’instant rend heureux. » (Cf. #18 – Vivre l’instant present pour être heureux)
Un Commentaire sur “#67 – N’attendez pas d’être heureux, décidez de l’être”
Tous est dit : vive le bonheur.