« Tu devrais peut-etre faire attention » à quoi pardi ?

« J’aime les femmes plus minces » dixit ton ex, et c’est une bonne chose qu’il le soit devenu, un « ex »

« Ma fille, pose ce gâteau si tu ne veux pas ressembler à tatie Berthe » tu parles de sa moustache ou de son embonpoint ?

Toute ces petites remarques, qui sous couvert de bienveillance (ou pas), sont faites sans y prêter gare, peuvent se planter dans votre tête, telle une graine qui va germer et faire naitre des complexes ou des adaptations, conscientes ou pas, de votre part. 

Lorsque j’étais au collège, formée un peu avant mes petites camarades, j’ai dès la 5e eut des réflexions quant à mon fessier. Entre ados, ça n’avait rien de positif, même si dans le fond je pense aujourd’hui que c’était le cas, puisque cela se formalisait bêtement par un « Manue t’as un gros cul »…Oui, oui, oui…

En effet, j’avais les fesses rebondies, mais à l’époque je faisais déjà ma taille actuelle, soit 1.56m et une quarantaine de kilos tout mouillés. Vous imaginez donc bien que mes fesses n’étaient donc pas grosses, mais simplement plus bombées que la moyenne, question de morphologie (et de la pratique de la gym pendant mon enfance certainement). 

J’ai donc à 14ans, entamé un premier régime puisque « j’avais un gros cul », fallait que je perde du poids non ?

J’étais très mince, j’ai revu des photos de cette époque, je n’avais que la peau sur les os. Heureusement, j’étais très gourmande (oui déjà à l’époque) et mes monodiètes de tomates ne duraient que quelques jours, voire quelques heures. Mais cela avait réussit à me bousculer et m’amener à me remettre en question alors que dans le fond j’étais très bien. J’avais juste pris des formes de femme…Ah l’adolescence.

Mais aujourd’hui, c’est pareil, qui ne reçoit jamais de conseil sur ce qu’il devrait ou pas faire alors qu’il n’a finalement rien demandé ?

Ne vous laissez pas influencer car finalement, même si j’avais eu un « gros cul » à l’époque, est-ce que c’était un problème ? Et surtout, est-ce que c’était le leur ? NON. Vous êtes seul juge de ce qui est bon ou pas pour vous et ne laissez personne vous dire qui vous devez être et comment. 

Seul le regard que vous posez sur vous est important, pas celui des autres.