Qui ne l’est pas en réalité ?

Qui n’a jamais dit « allez, foutu pour foutu » devant une énième pâtisserie ?!

Je me vois encore, après un weekend d’excès, me retrouver au resto le lundi midi, déterminée à manger un plat poisson-légumes plutôt faible en calories pour rééquilibrer, et finir par commander une pizza en me disant « de toute façon, je ne suis plus à ça près »

J’avais tord !

Bien sûr qu’il aurait fallu que je corrige le tir et rééquilibre dès le lundi. Parce qu’après c’est une suite sans fin…La limite c’est justement que vous ne vous en imposez aucune, ce principe s’applique de manière illimitée si vous n’y mettez pas un terme. 

Le seul avantage est l’absence de culpabilité. En principe, quand on part sur un « foutu pour foutu » on fait justement abstraction des conséquences, on pense à l’instant. 

Une chose est sûre, le « foutu pour foutu » ne vous aidera pas à moyen et long terme. C’est une sorte d’engrenage, il est plus facile de casser un équilibre que de le remettre en place. Alors plus tôt vous reprenez vos bonnes habitudes plus cela sera facile de le faire. 

Je fais également souvent le lien du « foutu pour foutu » avec les faux kilos, ceux que l’on prend en vacances ou pendant les periodes de Noel. Ces kilos ne vont pas s’installer puisque ce n’est pas votre rythme de vie classique, « non Martine, on ne mange pas du foie gras tous les jours… ». Une fois que vous retrouvez votre rythme de vie « classique », votre quotidien, ils repartiront aussi vite qu’ils étaient arrivés. A condition tout de même de les reprendre ces bonnes habitudes. C’est là où le « foutu pour foutu » est dangereux, ne vous laissez pas avoir, il est fourbe celui-là.

Il en est de même avec l’activité physique. « Oh bah je vais pas aller à la salle cette semaine, une fois ça sert à rien… » Une fois c’est toujours mieux que pas du tout. Rappelez vous les reprises de sport suite à 2 ou 3 mois d’arrêt. N’était ce pas une torture ? A chaque fois vous demandez à votre corps de s’y remettre comme si c’était la première fois, pas étonnant que cela soit difficile…

Vous êtes plus fort(e)s que le « foutu pour foutu » !